Une chanson sortie de l’oubli : «Narbonne, mon amie»

access_time Publié le 04/09/2020.

Étonnante histoire que celle de « Narbonne, mon amie », qui aurait pu passer totalement inaperçue dans le répertoire de Charles Trenet, sans la curiosité d’un disquaire de la ville qui a fait en sorte qu’elle devienne un hymne à la gloire de Narbonne.

« Narbonne, mon amie, douceur des premiers jours… »

Tous ceux qui appelaient la mairie de Narbonne, il y a quelques années, tombaient immanquablement sur les premières notes et paroles de la chanson de l’enfant du pays Charles Trenet.

Sans imaginer qu’elle était au cœur d’une drôle d’histoire. Une belle histoire au final et à laquelle les Narbonnais sont attachés

Un second titre de face B

Ce titre n’était au départ que la seconde chanson d’une face B d’un 45 tours édité en 1961 et épuisé à la fin des années 70. Qui, hormis un disquaire passionné de musique, pouvait la sortir de la poussière.

Claude Guy, ancien commerçant de la rue du Pont des Marchands, a entrepris cette démarche au début des années 80 après avoir découvert ce titre enfoui au fond d’un coffret de treize 33 tours du Fou Chantant.
«Je pensais qu’il était important que l’on puisse diffuser ce disque à Narbonne», confiait-il à l’Indépendant, il y a quelques années.

La pochette confiée à Fagedet

Le chemin à parcourir restait conséquent avant d’envisager une seconde vie à cette chanson 100 % narbonnaise.

Il a fallu beaucoup d’abnégation à Claude Guy pour convaincre la maison de disques Pathé-Marconi d’éditer un 45 tours exclusif pour Narbonne avec la fameuse chanson en face A et la célèbre Douce France en face B ! Ainsi mille disques ont été réalisés alors que la photo de la pochette a été confiée au photographe narbonnais Jean Fagedet.

On y voit un Trenet radieux surplombant les toits de la ville depuis sa maison natale.

«J’aime cette chanson…»

Il restait un écueil à franchir et non des moindres : convaincre l’artiste qui n’avait pas été mis dans la confidence !

Claude Guy, qui craignait la réaction de Charles Trenet, fut rassuré. ‘C’est gentil, ça me fait plaisir parce que j’aime cette chanson’., lui répondit avec sincérité l’auteur de La Mer.

Et c’est comme ça qu’une chanson perdue au fin fond d’un immense répertoire est devenue célèbre. Tout en symbolisant l’amour d’un Narbonnais célèbre pour sa ville…

Photo principale : la compagnie Imaziren © Stéphane Avdjian.
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