Plan blanc déclenché en Occitanie : l’Aude affiche un taux d’incidence élevé

access_time Publié le 06/08/2021.

C’est déjà la quatrième fois que le plan blanc, visant à soulager le système hospitalier de la région, est déclenché depuis le début de la pandémie.

En mars 2020 était mis en place pour la première ce fameux plan blanc. Il induit notamment le report des consultations et opérations non-urgentes, tout en permettant de requisitionner si nécessaire le personnel soignant en congés.

Face à l’augmentation spectaculaire des hospitalisations, la situation ne laissait guère de doute sur son déclenchement. Il avait également été mis en place en novembre 2020, puis en mars 2021, pour réguler les deuxième et troisième vagues.

Aujourd’hui, selon l’Agence Régionale de Santé (ARS), le taux d’occupation de lits dans les services de réanimation atteignaient déjà les 85% en Occitanie. Dans l’Aude, mardi 3 août, le taux d’incidence affichait un 466 pour 100 000 habitants, soit au-dessus de la moyenne régionale de 421,6.

Seuls l’Hérault avec plus de 600, et les Pyrénées-Orientales avec 533 affichaient des données plus inquiétantes dans toute l’Occitanie. A titre indicatif, le seuil d’alerte est fixé à 50 pour 100 000.

Ainsi, le plan blanc peut être lancé par les ARS ou par les préfets en coordination avec ces dernières. Pour la Corse, la Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’Occitanie, ce sont les ARS qui ont décidé d’un plan blanc régional. Chaque directeur d’établissement doit désormais le décliner localement.

Créé en 2004, il a notamment été déclenché une dizaine de fois, lors des attentats de Paris et Nice en 2015 ou encore à Nice en 2016. La collision entre un train et un bus scolaire à Millas (P.-O.) en 2017 avait également entraîné le déploiement de la procédure.

Le plan blanc prévoit la mise en place dans chaque établissement d’une cellule de crise sous l’autorité du directeur. La cellule doit ensuite s’assurer qu’il y a assez de soignants pour répondre à la crise, adapter l’activité médicale et renforcer les moyens de l’établissement de santé, quitte à rappeler des personnels en congés.

Sa durée peut s’étendre aussi longtemps que nécessaire, pour surmonter une crise. Jusqu’à aujourd’hui, la durée du plan blanc variait de quelques heures à quelques semaines.

Michel Peslier, président de la conférence générale des juges consulaires de France © DR.
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