La commission de suivi du site de la vallée de l’Orbiel, contaminée par l’arsenic, s’est réunie à Carcassonne pour élaborer un premier plan d’action. Un million d’euros a été débloqué pour permettre d’intervenir.
L’étude présentée en février dernier mettait en exergue les contributions dans la pollution à l’arsenic de plusieurs sites bien précis : la verse de Nartau, la verse de Ramèle et d’autres résidus miniers de la vallée du Grésillou. Elle a fait notamment apparaître que la verse de Ramèle constituait la source de pollution de premier ordre.
Pour lutter contre ces sources de pollution, des premiers engagements ont été pris, comme limiter les transferts d’arsenic vers les milieux naturels depuis les sources ; limiter les transferts d’arsenic particulaire par le Grésillou ; mesurer l’efficacité, améliorer la connaissance et prévenir les expositions directes. Un calendrier des travaux a ainsi été établi jusqu’en 2025.
A noter que dans cette étude, les solutions de traitement des différents sites (confinement, retrait partiel ou total, protection des « pieds de verse ») avaient également été examinées en tenant compte de leurs avantages et de leurs inconvénients, en matière de gain environnemental, de faisabilité technique et d’impact du chantier.
Le DPSM (département prévention et sécurité minière) présentait ainsi un bilan du suivi environnemental qui conditionnera les prochaines actions à mettre en place pour l’assainissement de l’Orbiel.
