Narbonne : les restaurateurs Maxence et Miguel augmentent la Cadence

access_time Publié le 28/05/2024.

Maxence Pawlaczyk, 28 ans, et Miguel Olivera, 26 ans © Cyril Durand.

Ils sont jeunes, volontaires, aussi décontractés que bosseurs. Maxence Pawlaczyk, 28 ans, et Miguel Olivera, 26 ans, insufflent à leurs restaurants une énergie contagieuse qui fait leur succès. Deux ans après l’ouverture de leur première affaire sur le cours Mirabeau – Cadence instrumentable -, les deux Narbonnais ont pris la tête du restaurant du musée Narbo Via en octobre dernier (le bien nommé Cadence au Musée).

Un nouveau service « traiteur »

Une cadence de développement exponentiel que les deux associés entendent maintenir en lançant à présent un service traiteur. « Enfin, traiteur, je n’aime pas trop le mot, c’est plutôt de l’événement sur mesure », corrige Miguel. Diplômé en marketing international, ce dernier sait manier les mots comme les assiettes pour enrober son projet d’une communication adaptée. Exit, donc, l’image vieillotte du traiteur et des plats chargés à l’arrière d’une fourgonnette blanche. « Nous, ce que l’on propose, c’est de l’événement clé en main », poursuit-il.

« On met à disposition une atmosphère », ajoute Maxence. Le menu pourra ainsi se composer, à l’envie, d’un bar à huitres, d’un brasero avec grillardin et d’un food-truck, le tout rythmée par la musique live d’un DJ, et « d’une ambiance chaleureuse en apportant notre propre équipe« , par exemple. Une équipe à leur image, jeune et dynamique, d’une quinzaine d’employés répartis sur leurs deux adresses, mobilisables pour ce genre d’événement selon les dispos de chacun. « La seule chose qu’on a besoin de savoir, c’est le budget. A partir de là, on s’adapte à la demande. »

« On peut aussi, par exemple, intervenir au domicile d’un client avec un chef privé. On déménage entièrement son salon, on le stocke dans nos locaux, et on lui crée, l’instant d’une journée, un restaurant dans sa maison. Le soir, à 19 h, il récupère ce salon comme si rien ne s’était passé », propose Maxence Pawlaczyk.

Mouvement perpétuel

Ne pas rester statique, faire évoluer la formule pour ne pas lasser la clientèle semble être leur credo. « C’est une cadence – l’assiette, la musique et la fête -, c’est pour ça que ça s’appelle ainsi », explique Miguel, qui passe régulièrement derrière les platines pour animer les soirées. « Un restaurateur, aujourd’hui, il faut qu’il soit touche à tout. S’il veut se développer, il faut qu’il soit aussi bon en marketing et en communication qu’en cuisine », estime-t-il.

Leurs cartes changent toutes les semaines pour garder le tempo tout en veillant à rester entre le semi-gastro et la brasserie. « On prête vraiment beaucoup d’attention à notre clientèle, poursuit son acolyte. Mais notre premier objectif, ce n’est pas de courir après l’argent. Il est plus important pour moi de savoir que le client a passé un bon moment que de savoir s’il a fait une belle note. Sur le rapport qualité-prix, j’estime qu’on ne se moque de personne. »

Objectif plage

La mayonnaise semble prendre puisque leur première enseigne (jusqu’à 170 couverts) est en bonne santé économique avec un chiffre d’affaire de 1, 15 millions d’euros pour 2023. Un résultat galvanisant pour les deux restaurateurs qui ne comptent pas s’arrêter là. « Il nous faut un troisième restaurant », assène Maxence dans un sourire carnassier. « Pour notre épanouissement personnel », ajoute-t-il. Objectif ? « Le littoral et la plage. » Espérons pour eux qu’ils parviennent à maintenir la cadence.

Cyril Durand

Contact : Cadence instrumentable au 04 68 91 53 90 ; mail : cadencenarbonne@gmail.com ; site internet : www.cadencenarbonne.com ; page Facebook ici.

Photo : Maxence Pawlaczyk, 28 ans, et Miguel Olivera, 26 ans © Cyril Durand.

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