Manger audois, c’est bon et c’est sain !

access_time Publié le 11/02/2020.

Deux initiatives : une collective, l’autre plus personnelle. Et un même objectif : le manger sain et le soutien à une agriculture locale et raisonnée.

Pour le Département, il s’agit de mettre en avant l’actif d’Agrilocal11.fr grâce à laquelle on est aujourd’hui en mesure de servir 50% de produits locaux et 20% de bio dans les assiettes des collèges audois.

Les élèves du département ont pu déjà apprécier la différence. En filigrane, les instances départementales mettent en lumière le travail d’une légumerie.

Mais qu’est-ce qu’une légumerie d’ailleurs ?

On parle là d’un atelier où sont nettoyés, découpés et emballés des légumes frais de saison, 100 % bio et locaux. Ils sont achetés aux producteurs et destinés à la restauration collective et magasins bio. A travers ce choix délibéré, on trouve une vraie démarche de consommation et la création d’emplois.

Devenir un « consomm’acteur »

En terme de démarche individuelle, les Audois sont invités à une AMAP (paniers paysans). Il s’agit d’une rencontre entre un groupe de consommateurs et de paysans qui se disent prêts à établir entre eux pour une ou deux années de production.

C’est ensemble qu’ils définissent la diversité et la quantité de ce qui sera produit (fruits et légumes frais, mais aussi oeufs ou fromages).

Avec par exemple le BioRéseau de Narbonne, l’adhérent «consomm’acteur» s’engage à préfinancer la production directement au producteur et à retirer ses produits à l’horaire et au jour de la livraison et le producteur à travailler en respectant l’environnement et à livrer aux adhérents des aliments de saison.

C’est une sorte de pacte environnemental gagnant-gagnant. Le contenu du panier dépend des produits arrivés à maturité. Il est possible, dans une certaine mesure, d’échanger les produits entre eux selon ses préférences

Les bons gestes à adopter :

1) Je prépare mes menus en fonction du calendrier des fruits et légumes de saison : les fruitsetlegumesfrais.com ;

2) Je fais mes courses dans les boutiques des producteurs ou à un drive fermier.

3) Pour les produits alimentaires, je préfère le marché qui reste un lieu de vie plus convivial.

4) Dans mon jardin ou mon balcon, je fais pousser quelques légumes cultivés nature.

5) Je préfère les aliments frais à ceux surgelés ou en conserves.

6) Je fais la chasse au gaspi en cuisinant les restes.

7) J’achète les quantités dont j’ai besoin et je congèle ce que je ne mange pas.

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