Lumière sur : Sébastien Solé, Asinerie du Rivage

access_time Publié le 27/09/2021.

Rencontre avec Sébastien Solé, éleveur d’ânes installé à Coursan, créateur de produits cosmétiques à base de lait d’ânesse.

Fiche technique :

Nom / prénom, âge :
Solé Sébastien, 42 ans.

Entreprise, secteur d’activité :
Asinerie du Rivage, élevage d’ânes des Pyrénées, cosmétiques au lait d’ânesse.

Pouvez-vous résumer votre parcours professionnel ?

Détenteur d’un BTSA en technologie végétale, je m’installe en 2001 en viticulture. Suite à un grave accident de travail en 2009, je décide de me réorienter vers l’élevage d’ânes. En 2014, nous décidons de lancer une gamme de cosmétiques à partir du lait de nos ânesses.

Être chef d’entreprise aujourd’hui, qu’est-ce que ça représente ?

Pour moi, être chef d’entreprise aujourd’hui, c’est être à la fois : éleveur, artisan, créateur, agence de marketing, commercial, manager et surtout optimiste.

La Covid-19 a-t-elle eu un impact sur votre activité ?

Oui, bien sûr comme tout le monde. Dès le premier confinement, il nous a fallu repenser notre mode de commercialisation, toute vente directe ou travail avec des boutiques était devenu impossible. Nous avions une boutique en ligne qui fonctionnait déjà bien, mais nous avons dû l’optimiser pour pallier à nos autres débouchés.

Il nous a aussi fallu booster la communication, et là je pense bien sûr aux réseaux sociaux. Nous avons commencé à travailler avec des influenceurs, et en parallèle nous avons proposé à notre clientèle des promos et la suppression des frais de port. L’impact de la Covid a donc eu du bon, aujourd’hui nous profitons toujours des effets de ce que nous avions mis en place l’année dernière.

Un conseil à donner à un jeune entrepreneur ?

Il faut rêver, mais pas trop. Bien réaliser son étude de marché. Il est nécessaire de bien connaître sa filière et savoir ce qui a déjà été réalisé. Les expériences des autres, bonnes ou mauvaises sont toujours un profit pour sa propre entreprise.

Quels sont vos projets/perspectives à moyen/long terme ?

On a plusieurs nouvelles pistes de diversification, tant dans l’accueil sur l’exploitation que dans l’alimentaire. On va tâcher de les mettre en place les unes après les autres. Pour cela il est très probable que l’on embauche dans les années, voire les mois à venir.

Le passage en bio était également une étape à franchir avant de démarcher de nouveaux clients. Maintenant que c’est chose faite, nous allons nous mettre au travail. Nous prévoyons de nouveaux investissements sur notre outil de production. Une entreprise qui n’investit pas est une entreprise qui meurt.

Pierre Verra, 68 ans, président de la CMA de l'Aude - DR Cyril Durand.
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