L’Arena de Narbonne a accueilli 2 800 spectateurs pour le premier match de la saison des Centurions face à Toulouse, ce mardi 21 octobre.
Il y avait la foule mardi 21 octobre à une demi-heure du coup d’envoi devant les entrées de la Narbonne Arena. Les Centurions retrouvaient la Marmara SpikeLigue, l’élite du volley-ball français, face à Toulouse, un gros morceau à avaler d’entrée. Dans une ambiance festive et familiale, les géants narbonnais, qui ont dû composer avec une avalanche de forfaits dans leurs rangs, se sont bel et bien imposés 3 sets à 1 face aux voisins Haut-Garonnais. Jolie ouverture.
Dès ce premier match de championnat, le ton est donné. Cette saison, sur le parquet comme dans les gradins : rien ne sera facile pour les volleyeurs mais ils pourront compter sur un soutien sans faille d’une Arena électrique et joyeuse, venue passer un moment festif, assister à un show permanent qui dépasserait presque le seul cadre du volley, sans faire injure au sublime spectacle offert par les joueurs.
Deux derniers sets rudes pour les nerfs
Les Centurions ont en effet dû sortir le grand jeu pour venir à bout d’une belle équipe de Toulouse alors même que les Audois avaient perdu Michaël Czerwinski, leur pointu, élément central, quelques jours plus tôt en match de préparation face à ces mêmes Toulousains. Et que l’infirmerie affichait complet avant le début de cette rencontre.
Qu’importe ! C’est dans l’adversité qu’on écrit les plus belles pages et, en remportant les deux premiers sets avec sérieux et application (25-21, 25-19), les Centurions ont montré toute leur résilience. Ils devront concéder le troisième acte (24-26) et disputer jusqu’au bout un quatrième set ultra serré et bouillonnant, à l’image de l’Arena. 26-24, cette fois. La messe était dite. Joueurs, staff technique, direction et public pouvaient exulter : Narbonne s’est imposé d’entrée et lance de la plus belle des manières cette nouvelle saison.
Prochaine sortie des Centurions : samedi 25 octobre à Sète.
Arnaud Gauthier
Photo : devant près de 3 000 spectateurs, les Centurions ont sorti le grand jeu. ©A.G.
