Le Festival International du Film Politique revient à Carcassonne

access_time Publié le 04/12/2021.

Déjà la 4e édition d’un festival créé en 2018 par l’Association Regard Caméra. Du 14 au 18 janvier, treize films seront en compétition, avec quarante séances ainsi que de nombreuses rencontres avec les réalisateurs et comédiens.

Un festival co-réalisé avec la Ville de Carcassonne, avec une maison du festival qui sera installée place Carnot. Fondé sur des valeurs humaines et citoyennes, autour de la passion du 7e art, le FIFP met en lumière ce genre qui n’en est pas un, dont l’importance croît avec les années.

Parmi les films en compétition on retrouve six fictions :

A nos enfants
De Maria de Medeiros, film portugais tourné au Brésil.

Tania attend un enfant avec sa compagne de longue date. À cette occasion, elle reprend contact avec sa propre mère Vera, une ancienne militante contre la dictature brésilienne qui s’occupe désormais d’une ONG accueillant des enfants séropositifs. Bien qu’elle soit une ardente défenseuse des droits et des libertés, Vera a du mal à admettre que sa fille veuille être la mère d’un enfant porté par une autre femme.

Arthur Rambo
De Laurent Cantet, film français.

Qui est Karim D. ? Ce jeune écrivain engagé au succès annoncé ou son alias, Arthur Rambo, qui poste des messages haineux que l’on exhume un jour des réseaux sociaux…

Goliath
De Frédéric Tellier, film français.

France, professeure de sport le jour, ouvrière la nuit et militante ; Patrick, obscur et solitaire avocat parisien spécialisé en droit environnemental ; et Mathias, lobbyiste et homme pressé, vont voir leurs destins bouleversés et entremêlés par l’acte terrible d’une agricultrice désespérée.

Les promesses
De Thomas Kruithof, film français.

Maire d’une ville du 93, Clémence livre avec Yazid, son directeur de cabinet, une bataille acharnée pour sauver le quartier des Bernardins, une cité minée par l’insalubrité et les « marchands de sommeil ». Ce sera son dernier combat, avant de passer la main à la prochaine élection. Mais quand Clémence est approchée pour devenir ministre, son ambition remet en cause tous ses plans. Clémence peut-elle abandonner sa ville, ses proches, et renoncer à ses promesses ?

Great Freedom
De Sebastian Meise, film autrichien et allemand.

L’histoire de Hans Hoffmann. Il est gay et l’homosexualité est illégale selon le paragraphe 175 du Code pénal allemand. Mais il s’obstine à rechercher la liberté et l’amour même en prison…

Enquête sur un scandale d’état
De Thierry de Peretti, film français.

Octobre 2015. Les douanes françaises saisissent sept tonnes de cannabis en plein cœur de la capitale. Le jour même, un ancien infiltré des stups au passé sulfureux, Hubert Antoine, contacte Stéphane Vilner, jeune journaliste à Libération. Il prétend pouvoir démontrer l’existence d’un trafic d’État dirigé par Jacques Billard, médiatique patron des stups, haut gradé de la police française. D’abord méfiant, Stéphane finit par plonger dans une enquête qui le mènera jusqu’au aux recoins les plus sombres de la République.

Dans la catégorie « documentaires », on retrouve sept œuvres en compétition :

Mizrahim, les oubliés de la terre promise / The forgotten ones
De Michale Boganim, film franco-israélien.

Mizrahim, c’est le nom que donnent les israéliens aux juifs venus d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, victimes, dès leur arrivée sur la Terre Promise, d’un système discriminatoire qui fait d’eux des citoyens de seconde zone. Dans les années 70, un mouvement de révolte s’inspirant des Black Panthers aux États-Unis, émerge pour défendre leurs droits. Confrontée au deuil de son père, ancien membre de ce mouvement, Michale Boganim part à la rencontre de plusieurs générations de Mizrahim. Sous la forme d’un road-movie, le film approche par l’intime les questions d’exil et de transmission.

Alpes / Alps
De Naël Khleifi, film belge.

Au cœur des Alpes, dans le secret de la nuit glaciale, des femmes et des hommes vont au secours des migrants qui traversent la frontière italo-française. Solidaires, ils s’organisent dans l’illégalité pour échapper aux contrôles de police et à la répression qui sévit sur ces chemins de montagne et portent secours à ceux qui tentent d’entrer en France au péril de leur vie.

Chasser les dragons / Chasing the dragons
D’Alexandra Kady Longuet, film belge.

Refuge inespéré fait de préfabriqués au cœur d’une cité ardente, la salle de consommation est ouverte chaque jour de l’année. Car il en est de certaines choses qui ne connaissent ni répit, ni repos, ni trépas. On y revient encore et encore, car ici, enfin, on est quelqu’un.

Errance sans retour / Wandering, a Rohingya Story
D’Olivier Higgins et Mélanie Carrier, film canadien.

En quelques mois, le camp de réfugiés de Kutupalong est devenu le plus peuplé au monde. Loin des regards, près de 700 000 personnes issues de la minorité musulmane rohingya ont fui le Myanmar en 2017 pour échapper à un génocide et chercher l’asile au Bangladesh. Aujourd’hui prisonniers d’une crise humanitaire majeure et pourtant peu médiatisée, Kalam, Mohammad, Montas et d’autres exilés veulent faire entendre leur voix. Entre poésie et cauchemars, distribution alimentaire et parties de soccer, ils témoignent de leur quotidien et des fantômes du passé. Autour d’eux, le spectre de l’errance, de l’attente, de la disparition. Dans ce labyrinthe d’abris de fortune, presque hors du temps et de l’espace, est-il encore possible d’exister ?

Fly so far
De Celina Escher, film suédois et salvadorien.

En 2008, Teodora Vásquez a été reconnue coupable d’homicide aggravé et condamnée à 30 ans de prison pour avoir fait une fausse couche tardive. Son affaire largement médiatisée a été portée devant la plus haute cour d’El Salvador, où elle est devenue un symbole de l’extrémisme dans la criminalisation de l’avortement et de la cruauté envers les femmes dans le système juridique salvadorien. Véritable histoire de résilience et de solidarité, Fly So Far est le portrait inoubliable d’une militante réticente déterminée à faire entendre sa voix, non seulement pour elle-même mais pour toutes ses sœurs dans la lutte contre l’oppression.

Les Insulaires / The Islanders
De Maxime Faure et Adam Pugliese, film français.

Au bord d’une rivière, entre une forêt et une montagne au sommet enneigé, les tours d’un quartier émergent dans la brume : Les Îles. Ses habitants semblent y vivre depuis toujours. Pourtant, il faudra bientôt quitter les lieux. Là, à quelques kilomètres de la Suisse voisine, les 257 familles de ce grand ensemble se préparent au déménagement. Les grues s’activent annonçant une démolition imminente. Ici prochainement : une majorité de résidences privées. Alors comment mettre 10, 20, 45 ans de vie en carton ? Et pour aller où ?

Municipale
De Thomas Paulot, film français.

La petite ville de Revin, dans les Ardennes, se prépare à élire son maire quand un individu inconnu de tous se porte candidat. Cet intrus n’est autre qu’un comédien, qui va entraîner toute la ville dans une fiction politique.

Informations complémentaires à retrouver sur le site du festival.

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