« Lauso la mare e tente’n terro »

access_time Publié le 10/07/2020.

La Ville de Narbonne et le Parc naturel régional de la Narbonnaise présentent l’exposition « Lauso la mare e tente’n terro » du plasticien Enrique Ramírez du 15 juillet au 30 août, aux Pénitents-Bleus.

A travers ses oeuvres, l’artiste nous invite à regarder la mer à l’aune de la montée des eaux et du changement climatique.
Par la force de ses installations et de ses vidéos, il propose plusieurs voyages, sensibles et poétiques, dans un monde qui se transforme et se réinvente.
Effacer le monde (extrait vidéo), 2019. Enrique Ramírez © Enrique Ramírez et Michel Rein, Paris / Bruxelles

Enrique Ramírez
L’artiste est né en 1979 à Santiago, au Chili. Il a étudié la musique populaire et le cinéma dans son pays d’origine, avant de rejoindre le Studio National des Arts Contemporains-
Le Fresnoy, en 2007. Il remporte divers prix comme « Les Amis du Palais de Tokyo », en 2013 ou en 2014, « Le prix Loop fair » à Barcelone. Il a notamment exposé au Palais de Tokyo, au Centre Pompidou, à l’Espace Culturel Louis Vuitton ou encore au Museo Amparo, au Mexique. En 2017, il est invité par Christine Macel à participer à l’exposition Viva Arte Viva de la 57e exposition internationale de la Biennale deVenise. Aujourd’hui, il est nommé au prix Marcel Duchamp 2020.


La mer, objet d’expression de l’artiste
Son travail combine la vidéo, la photographie, les installations et les récits poétiques. Enrique Ramírez aime les histoires à tiroirs, les fictions chevauchant les pays et les époques, les mirages entre songe et réalité. C’est souvent par l’image et le son qu’il construit ses intrigues foisonnantes et s’insinue en équilibre entre le poétique et le politique. Il base son imaginaire à partir de la mer, espace mémoriel en perpétuel mouvement où s’entrecroisent voyages, conquêtes ou flux migratoires. L’artiste aime aborder la thématique de la montée de la mer et du changement climatique en interrogeant la manière dont la mer modifie notre rapport et notre relation à la terre.

« Lauso la mare e tente’n terro »
« Fais l’éloge de la mer et tiens-toi à terre », dit un proverbe provençal. Les premiers marins racontaient que la mer Méditerranée était une mer au milieu des terres, « Mar Medi Terraneum », une région intermédiaire entre mer et terre. Ainsi, la mer unissait et séparait le monde.
Enrique Ramírez aborde la thématique de la montée de la mer et du changement climatique en interrogeant la manière dont la mer modifie notre rapport et notre relation à la terre. La montée de la mer est invisible dans notre quotidien. Alors, comment comprendre quelque chose qui ne se voit pas ?

L’artiste puise dans ce terrain des questions et des réflexions sur les cycles du temps et de la mémoire, thèmes qui parcourent toute son oeuvre. Le temps des hommes se confronte avec le temps long et les images sublimes de la mer et du vent. Les vidéos et lithographies
« Lauso la mare a tente`n terro » à la chapelle des Pénitents-Bleus, 3 place Roger-Salengro.
Ouvert du mercredi 15 juillet du dimanche 30 août, tous les jours de 14 h à 18 h. Entrée libre
(le port du masque est obligatoire). présentées dans l’exposition composent des traversées dans un monde mouvant, qui nous échappe, change et se réinvente sans cesse.

Photo principale : la compagnie Imaziren © Stéphane Avdjian.
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