L’Aude face au coronavirus

access_time Publié le 03/03/2020.

Voilà déjà quelques mois que l’épidémie apparue en Chine continue son évolution. Si des Français ont d’ores-et-déjà été contaminés, un seul cas mortel a été pour l’instant avéré. Face à la situation italienne, où des villes entières de Lombardie sont soumises à la quarantaine, la France prépare sa riposte, et notamment l’Aude.

L’Occitanie mobilise treize hôpitaux, un par préfecture

C’est donc le Centre Hospitalier de Carcassonne qui aura la charge d’administrer d’éventuels patients audois atteints du Covid-19, nom officiel du coronavirus apparu sur un marché chinois. « Covid-19 » au lieu de « 2019-nCov ». « Co » signifiant « corona », « vi » pour « virus » et que « D » pour « disease » , « maladie » en anglais. Le chiffre 19 indique ainsi l’année de son apparition.

Ainsi, depuis ce lundi 24 février 2020, chaque hôpital public situé dans une préfecture est à son tour mobilisé, et intégré dans le dispositif national, comme annoncé par le Ministère de la Santé. L’établissement de santé audois sera donc à même d’accueillir les patients potentiellement infectés par l’épidémie et transmettre aux CHU les examens pour analyse. Pour cela, le CHP a dû remplir trois critères : disposer d’une chambre d’isolement avec renouvellement d’air; avoir un personnel qualifié et un plateau technique à même de réaliser des examens complémentaires.

Toujours aucun cas signalé dans l’Aude et en Occitanie

L’Agence Régionale de Santé, par la voix de son directeur général d’Occitanie, a listé hier les préconisations destinées au grand public. Avec deux préalables, la France n’est pas en épidémie, et la situation est très évolutive. Ainsi au 25 février, le pays compte 12 contaminations avérées, un Britannique hospitalisé à Lyon, un touriste chinois décédé, 10 patients guéris et 60 en quarantaine. Aucun cas recensé en Occitanie, alors que l’Italie comptabilisait 6 décès et 219 contaminations.

Les recommandations sont claires : composer le 15. Par téléphone, les médecins du SAMU auront pour mission d’évaluer le risque et de mettre en place, le cas échéant, une procédure d’hospitalisation, via notamment des transports sanitaires spécialement mobilisés.

Le système prévoit donc depuis ce lundi deux niveaux d’intégration : les CHU en première ligne et les CH des préfectures en seconde ligne, aptes à admettre des patients au plus près du territoire. Une mobilisation interne des services, à défaut d’une réelle augmentation de moyens.

Ainsi, en cas de suspicion de grippe, pas de panique, la France est également frappée par les grippes saisonnières. Une maladie qui comporte beaucoup de similitudes avec le covid-19, dont l’évolution aujourd’hui semble s’orienter vers l’Europe, après une sensible régression en Chine.

Illustration © Leonid Andronov.
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