Carcassonne : dernière ligne droite du Festival de la photographie sociale

access_time Publié le 02/12/2021.

Une inauguration qui a eu lieu le 19 novembre et un festival qui se conclut cette semaine. La thématique de cette année pour ce festival proposé par le Groupe de Recherche et Animation Photographique (GRAPh) : Fictions Documentaires.

Eric Sinatora, directeur du GRAPh et chargé de programmation :

« En cinq ans, notre festival a trouvé ses marques et son public, et acquis une notoriété nationale, grâce à la confiance, au soutien et à la reconnaissance de l’ensemble de nos partenaires institutionnels, de la presse, de nos pairs, et du public ».

Il poursuit : « La programmation de Fictions Documentaires rassemble de grands noms du monde de la photographie, précurseurs de la fiction documentaire, parfois à leur insu, et des photographes émergents, qui aujourd’hui peuvent se revendiquer de cette pratique qui porte enfin un nom. »

Parmi les invités on retrouve ainsi :

Mohamed Bourouissa, avec Périphéries.
Une photographie qui parle de la société en prenant le parti de s’intéresser à la marge, aux personnes et aux lieux victimes des raccourcis de l’image médiatique.

Prune Phi, avec Otherworld Communication.
Un questionnement sur l’évolution de traditions Sud-Est Asiatiques liées au culte des ancêtres faisant face au développement rapide des outils de communications et des nouvelles technologies.

Ulrich Lebeuf, avec Spettri di Famiglia.
« Par différents processus photographiques, entre fiction et réalité, j’invente peu à peu un album de famille, et rend visible par mes images les personnages de son histoire, de mon histoire, des visages et des lieux inconnus à ma mémoire. »

Matthieu Gafsou, avec Sacré.
Dans un mouvement dichotomique perpétuel entre le noir profond et un blanc presque éblouissant, s’exposent des vues architecturales lumineuses et inanimées et les figures qui incarnent l’église et ses liturgies représentées dans des clairs-obscurs caravagesques.

Marine Lecuyer, avec Burning.
« Burning est une fiction d’anticipation, dans laquelle j’imagine un monde où l’eau n’existe plus. À la croisée du réel et de l’imaginaire, lasérie invite à cheminer à travers les vestiges d’un monde qui brûle, et dans lequel l’Homme se confronte à sa propre disparition. »

Omar Imam, avec Love, Live, Refugee.
Dans plusieurs camps de réfugiés situés au Liban, Omar a collaboré avec des personnes pour faire ensemble cette catharsis, qui est un réel processus de guérison. Il leur propose de mettre en scène leurs rêves : des rêves de fuite, des rêves d’émasculation, des rêves d’amour et d’horreur.

Ainsi, la fiction documentaire est un genre photographique à part entière. Alliant la fiction et l’approche documentaire, il encapsule avec justesse ce qu’est notre société aujourd’hui.

A l’image de ce qu’est le GRAPh, elle mélange et allie des actions de programmation, son soutien à la création, ses interventions auprès des publics spécifiques, ses actions d’éducation à l’image.

La programmation de cette année, comme les précédentes, n’aborde pas une thématique particulière, mais balaie les champs des possibles et montre la diversité de la création dans ce domaine.

Photo principale : la compagnie Imaziren © Stéphane Avdjian.
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