À un mois et demi de Noël, les magasins de jouets font grise mine

access_time Publié le 20/11/2020.

Ce n’est un secret pour personne, les fêtes de fin d’année auront une saveur bien particulière cet hiver.

Une situation qui préoccupe nombre de commerçants en cette période cruciale pour leur survie économique. Et une catégorie de commerçants se retrouvent en première ligne, celle des magasins de jouets, en prévision des cadeaux à venir.

Des commerces dans le dur…

Noël 2020 sera-t-il confiné ? Si les prévisions ne permettent pas de tendre vers l’optimisme, les commerces non-essentiels quant-à-eux toujours fermés vont devoir prendre leur mal en patience pour tenter de sauver ce qui peut l’être.

Après une année économiquement critique après deux confinements généralisés, aujourd’hui les gérants s’adaptent aux circonstances. Ainsi, dans la commune de Gruissan, Audrey Perié est à la tête de la boutique Les Jolis Petits Habits.

Spécialisée dans les vêtements et jouets en bois, elle a dû se plier aux règles du nouveau confinement, depuis le 30 octobre 2020. « Je suis à -80% de mon chiffre d’affaire habituel, chiffre la gérante.
On n’est pas très positifs, mais je suis dans un univers où il faut l’être, donc on le reste… ».
Dans l’Aude, les magasins de jouets s’adaptent à cinq semaines du gong.

A un peu moins de six semaines de l’arrivée des guirlandes, les commerçants restent ainsi dans l’incertitude la plus totale face à une épidémie de coronavirus toujours présente.

Drive et internet permettent d’atténuer la situation

« J’ai le drive à la boutique, témoigne la gérante. Il y a le site internet qui fonctionne, avec la possibilité d’envoyer partout en France et en Europe. Le souci des petites boutiques, c’est que les gens veulent venir voir les jouets en bois, les manipuler, etc… ».

Et dans ces circonstances, impossible pour les clients de venir se faire un avis en magasin.

Préjudiciable avant Noël, quand les gens ont l’habitude de venir flâner dans les boutiques, à la recherche du cadeau parfait pour faire plaisir. «L’avantage qu’on a dans les petites villes, c’est qu’on n’a pas des loyers de dingue. On arrive à tenir. A Gruissan, il y a vraiment une ambiance particulière, on se serre tous les coudes tout le temps. Mais il ne faudrait pas que ça dure ad vitam æternam. »


Un autre aspect inquiète également à l’approche des fêtes, celui au contraire de pouvoir répondre à la demande, qui risque d’être très importante et compressée sur une courte période.

Si les années précédentes, les clients avaient l’habitude de se fournir directement en magasin, cette année c’est bien la capacité d’acheminement des colis qui va poser question, afin de pouvoir fournir tout le monde.

Confiné ou pas confiné, Noël reste Noël pour beaucoup de monde. S’il sera impossible de passer des fêtes en nombre, du côté des commerçants, on s’inquiète d’autant plus pour maintenir une activité et d’être en capacité de réagir, lorsque surviendra le rush pour les cadeaux de dernière minute.

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