La saison 2025 des incendies est d’ores et déjà une année catastrophique. 15 000 hectares ont brûlé dans l’Hexagone dont 3 000 uniquement dans l’Aude.
Aucun Audois ne l’ignore, la première partie de l’été a été catastrophique avec pas moins de 3 000 hectares qui ont brûlé dans le département. Un chiffre alarmant qui fait déjà de 2025 la cinquième pire saison depuis 50 ans alors que nous ne sommes que début août, rappelait Christian Pouget, préfet de l’Aude dans une interview accordée à L’Echo du Languedoc. Une grande partie de ce triste résultat est due à l’incendie aux portes de Narbonne qui a ravagé, début juillet, plus de 2 000 hectares.
À l’échelle nationale, les statistiques sont guère plus réjouissante puisque 15 000 hectares sont partis en fumée en France cette année. Des chiffres qui témoignent de la centralisation des incendies sur le littoral méditerranée, notamment dans l’Aude. Département qui comptabilise à lui seul 20% des surfaces nationales brûlées.
Dès le début de l’été, le ton était donné avec l’important incendie de Bizanet, déclenché par le transport d’un brasero mal éteint et qui a brûlé plus de 400 hectares. Le ministre auprès du ministre de l’Intérieur, François-Noël Buffet s’était rendu sur place le mardi 1er juillet, survolant la zone en hélicoptère et se rendant au poste de commandement installé sur le domaine d’Aussières. C’est ce dernier qui a livré le bilan national à la fin juillet, annonçant qu’à l’échelle française, 2025 est aussi d’ores et déjà la cinquième plus mauvaise année en matière d’incendies sur les cinquante dernières.
L’État français compte 51 colonnes de renfort mobilisables rapidement sur tout son territoire. Les moyens aériens se répartissent entre 39 avions et hélicoptères, dont neuf Canadair et six avions Dash. Une flotte importante qui a permis, notamment dans l’Aude, de sauver plusieurs habitations. Point positif dans ce noir bilan, aucune victime humaine n’a été à déplorer.
Arnaud Gauthier