Réserve de Sigean : Iboko est né et avec lui beaucoup d’espoirs

access_time Publié le 14/05/2025.

Une naissance prometteuse pour le rhinocéros blancs, une espèce gravement menacée.

Le printemps a toujours des allures de renaissance. C’est aussi le cas à la Réserve africaine de Sigean où depuis le 5 avril dernier, Iboko a poussé son premier souffle sur la terre audoise. Iboko ? Un rhinocéros blanc, qui pèse désormais plus de 80 kg, et porte beaucoup d’espoirs pour cette espèce emblématique, gravement menacée.

Né d’une gestation de seize mois, un marathon maternel dont seule la nature a le secret, Iboko est le cinquième rhinocéros blanc à voir le jour dans ce sanctuaire animalier depuis 2012. Une naissance précieuse tant l’avenir de cette espèce – le ceratotherium simum simum pour les spécialistes – s’inscrit en pointillé sur la carte du vivant. L’ennemi : le braconnage, la cupidité, l’effondrement des écosystèmes. Le rempart : des lieux comme Sigean, et des naissances comme celle-ci.

Une belle histoire de famille

Iboko avec sa maman. L’espèce est menacée par le braconnage pour ses cornes. ©RAS

Iboko, c’est aussi une belle histoire de famille. Sa mère, Lima, âgée de 12 ans et demi, n’est autre que la toute première rhinocéros née à Sigean, en 2012. Iboko est son deuxième petit, après Ringo, né en 2018. Le père, Edgar, vétéran de 19 ans, en est à son troisième descendant.

Son nom, Iboko, résonne comme une promesse. C’est une langue bantoue, parlée dans une province de la République démocratique du Congo. Un clin d’œil à l’Afrique, terre d’origine du rhinocéros blanc, et au multilinguisme vibrant du continent.

De l’importance des naissances en parc

Aujourd’hui, le jeune Iboko découvre, sous la vigilance de sa mère, les 10 hectares de la savane africaine de Sigean. Un décor partagé avec les Sitatungas et les Cobes du Nil, dans une cohabitation harmonieuse. Très curieux, parfois téméraire, il s’aventure à petits pas, préférant les douceurs du soleil pour ses premières explorations.

La Réserve de Sigean ne se contente pas d’exposer la faune. Elle participe à sa défense. Et chaque naissance l’atteste.

Arnaud Gauthier

Photo principale : à la naissance, Iboko pesait 60 kg, il en fait 80 aujourd’hui. ©RAS

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