D’un côté le meeting du Rassemblement national à l’Arena à partir de 14h30, de l’autre un Collectif premier mai aux airs de fête de l’Huma qui s’élancera dès 11h. Entre les deux un important dispositif de sécurité.
16h. Le meeting touche à sa fin. Le Rassemblement national a plutôt réussi son coup. Seule la perturbation du discours de Marine Le Pen par un collectif de lutte contre l’antisémitisme aurait pu faire fausse note mais l’intervention rapide du service de sécurité et une foule galvanisée ont permis au RN d’afficher un visage plus combatif et rassembleur que lors de sa dernière sortie place Vauban à Paris. Une Marseillaise a cappella pouvait résonner pour clore l’après-midi.

15h45. Jordan Bardella enchaîne sur les thématiques chères au RN et s’octroie les applaudissement de l’Arena. « Une justice qui doit punir le délinquant et protéger l’honnête citoyen » ou « Nous fermerons mes amis deux robinets : celui de l’immigrations et celui des subventions. »
15h45. Le président du Rassemblement national tient un discours flattant le territoire audois de l’Aude et la viticulture : « Disons-le fièrement : nous aimons nos agriculteurs. Sans agriculteur français il n’y a pas de souveraineté alimentaire possible. » Avant de tirer une longue salve contre ceux qui qualifient « d’éco-terrorisme ».
15h30. Jordan Bardella rappelle le succès du RN dans l’Aude lors des dernières législatives : « Ici même, les Français ont décidé d’écrire l’histoire en faisant élire des députés RN dans les trois circonscriptions du département. Tout ici autour de nous est chargé de valeur et d’histoire! »
15h15. C’est au tour de Jordan Bardella de traverser la foule pour rejoindre la scène.
15h. Avec un nouveau slogan : « Jusqu’à la victoire », Marine Le Pen déroule un visage offensif avec comme principales cibles Emmanuel Macron et l’Union européenne. « Ils nous ont volé les législatives, ils ne nous voleront pas l’élection de 2027 », lance Marine Le Pen. Affirmant haut et fort que malgré sa condamnation, elle ne renonce pas à briguer l’Élysée. « Nous n’allons pas protester mais agir. Partout où nous pourrons le faire. c’est à dire : partout ! »
15h. Après le maire de Perpignan Louis Aliot, c’est Marine Le Pen qui fend la foule pour monter à la tribune.
14h30. Le meeting commence. Frédéric Falcon, député RN de la deuxième circonscription de l’Aude, est au pupitre. Il annonce 8000 personnes dans la salle et 3000 à l’extérieur n’ayant pu entrer. Il s’en excuse et lance : « Nous sommes victimes de notre succès. » Il semblerait qu’il y ait plutôt 5 000 personnes dans l’Arena. Frédéric Falcon remercie chaleureusement le maire de Narbonne : « Merci Bertrand Malquier. Nous ne sommes pas du même bord politique mais il n’a absolument rien fait pour entraver la tenue de notre meeting. »

14h. Gros couac devant la Narbonne Arena où doit se tenir le meeting du Rassemblement national. Plus d’un millier de personnes qui ont validé leur inscription sur internet se trouvent bloquées devant la salle. Les portes sont fermées et le personnel de sécurité ne laisse plus rentrer personne.
13h. Le cortège arrive à destination. Entre le palais du travail et la médiathèque. Des tables rondes, ateliers et mini-concerts avec notamment les Goulamas’K vont se succéder jusqu’à la fin d’après-midi.

12h30. A quelques dizaines de mètres du palais du travail, le cortège stoppe rue Jean-Jaurès. Benoît Perez, président de la Ligue des droits de l’Homme (LDH), galvanise le défilé. « L’extrême-droite n’a jamais été du côté du peuple », a répété l’orateur audois. « On veut nous faire croire que le problème c’est l’autre. Qu’il faut défendre notre identité. Mais notre identité, c’est la solidarité », a lancé Benoît Perez avant de résumer l’idée du jour : « Ne laissons pas l’extrême-droite s’installer. » Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace a également pris la parole.
12h. Un cortège imposant, bien qu’étiré, déambule dans les rues de Narbonne. Plus de 2000 personnes selon un comptage approximatif descendent les boulevards du Général-de-Gaulle et Gambetta avant de bifurquer sur les Barques et traverser le marché du cours de la République. Les forces de l’ordre sont visibles et ont sorti d’impressionnants moyens pour, si ce n’est intimider, prévenir toute tentative de débordements.

11h30. Devant la sous-préfecture, la foule s’accumule. Les prises de parole s’enchaînent sur un camion arborant les drapeaux rouges de la CGT et ceux de nombreuses autres coordinations syndicales. Parmi les figures nationales, ont été aperçus Dominique Sopo, président de SOS Racisme, Jean-François Julliard de Greenpeace ou encore Benoît Teste de la FSU. Aucune prise de parole unitaire mais de
10h45. Le 1er Mai sera animé à Narbonne. Premier rendez-vous de la journée avec le traditionnel défilé de la fête des travailleurs et de la paix qui s’ébranlera depuis la sous-préfecture pour rejoindre le palais du travail et la médiathèque où de nombreuses prises de parole et plusieurs mini-concert sont au programme. Les forces de sécurité sont mobilisées en nombre.

Arnaud Gauthier
Photo principale : d’un côté le meeting du RN, de l’autre le Collectif du premier mai. ©A.G.